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BRÈVES SUR LA MORT

Nous publions dans cette rubrique de courts textes inédits de réflexion ou des récits d’expérience (1 000 mots)

choisis par la rédaction pour apporter un éclairage complémentaire sur des thèmes

qui ont été abordés dans des numéros de la revue Frontières.

AIDE MÉDICALE À MOURIR

 

Témoignage d’une proche aidante : accompagner sa mère durant ses dernières semaines de vie

Marie-Lise Julien 

Donatrice à la Fondation de l’UQAM 

 

31 octobre 2024

Pour poursuivre la réflexion sur ce thème :

Lamothe, G. et Soulières, M. (2023) « Quand l’aide médicale à mourir s’invite en fin de vie : une recherche qualitative sur la perspective des proches ». Frontières, vol.34 (1).

Crnich-Côté, T., Allard, É., et Marcoux, I. (2023) « Deuil et aide médicale à mourir : exploration narrative de l’expérience d’enfants d’âge adulte ». Frontières, vol.34 (1).

Lavoie, D. et Bourgeois-Guérin, V. (2023) « Être en tension avec l’altérité : une recension qualitative de l’expérience d’infirmières canadiennes en contexte d’aide médicale à mourir ». Frontières, vol.34 (1).

EXTRAIT

Ma mère, qui a été travailleuse sociale pendant 35 ans, […] a reçu l’aide médicale à mourir à domicile le 27 juin 2023. 

Je souhaite témoigner de notre expérience et partager mes constats en tant que proche aidante d’une personne ayant reçu l’AMM.

Je remercie nos gouvernements et parlementaires pour avoir osé aller de l’avant avec l’AMM. En donnant le choix aux personnes gravement malades de ne pas prolonger inutilement leurs souffrances, ils font preuve d’un grand respect et d’une grande compassion envers ces citoyens et leur famille. 

AIDE MÉDICALE À MOURIR

Accompagner,
malgré la COVID-19,
une personne qui a demandé l’aide médicale à mourir

Geneviève Dionne 

Étudiante,
École de travail social,

Université de Montréal

1er février 2021

EXTRAIT

Madame D. m’a indiqué une chaise libre près d’elle. L’ambiance était chaleureuse.

- C’est la première fois que tu fais ça ? m’a demandé son fils.


Habillée en astronaute ? Oui ! Que j’ai répondu dans ma tête et en silence sous mon masque, mes lunettes, ma jaquette et mes gants ! « Non, non » que j’ai menti à voix haute. J’ai menti parce que je ne voulais pas parler de moi. C’était les dernières minutes de vie de sa mère et je voulais tout, sauf parler de moi!

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